Le coaching en entreprise, un atout à connaître

Le coaching en entreprise, un atout à connaître

Par Solène Métayer, M.Sc. - collaboratrice invitée

70% d’impact sur la performance au travail : c’est ce que réussit à faire le coaching. Loin d’être seulement une mode, ce type d’accompagnement a des bénéfices réels et c’est ce qui explique son succès. En entreprise, il s’agit d’un outil ayant une forte valeur ajoutée qui permet d’atteindre les objectifs professionnels et organisationnels. C’est donc un atout qu’il est impératif de mieux connaître.

Qu’est-ce que le coaching?

Le coaching est une relation visant le développement de l’individu. Celui-ci est guidé pour accroître par lui-même ses habiletés et résoudre ses défis : il ne s’agit donc pas d’une énumération de conseils ou de recommandations comme un consultant le ferait. Le coaching permet à une personne d’atteindre ses objectifs plus rapidement et plus efficacement que s’il le faisait seul.

L’objectif est notamment d’atteindre une meilleure connaissance de soi par le biais d’entretiens et de questions posées par le coach. Quoique la rétroaction soit importante, l’idée est que le coaché arrive de son propre chef à des solutions. Cette démarche est ponctuelle et traite des enjeux précis.

Coaching de gestion et coaching d’affaires : la différence

En entreprise, deux formes de coaching sont principalement utilisées, à savoir le coaching de gestion et le coaching d’affaires. Les deux visent les mêmes personnes – les dirigeants –, mais ont des objectifs différents.

Le coaching de gestion consiste à accompagner les gestionnaires dans leurs défis professionnels. Il tend à améliorer leur performance en s’attaquant à leurs habiletés de gestion, leur savoir-être, leurs soft skills. Il est parfois nommé coaching exécutif, quoique ce type de coaching s’adresse plus habituellement aux hauts dirigeants.

Le coaching d’affaires, lui, aide les dirigeants à atteindre les objectifs de l’organisation et à résoudre les problèmes opérationnels, stratégiques ou de ressources humaines de celle-ci. Le gestionnaire est accompagné pour effectuer un diagnostic de la situation de l’entreprise, par exemple, ou pour accomplir un projet. Dans ce cadre, le coaching d’affaires peut également s’adresser à une équipe; il est également populaire auprès des entrepreneurs.

Facteurs de succès du coaching

Le simple fait d’être coaché n’est pas garant de succès en soi. Des conditions gagnantes doivent être réunies et se résument à trois aspects :

1. Individu : La personne qui recherche le coaching est-elle prête à se remettre en question et à travailler pour s’améliorer? Est-ce que ses supérieurs hiérarchiques soutiennent cette initiative? Le coaching demandant un investissement en temps et en énergie, il est impératif que cette démarche soit voulue et encouragée.

2. Objectifs : Le coaching est circonscrit dans le temps. La durée est idéalement définie dès le départ et surtout, ses objectifs sont énoncés avant d’entamer le processus. Le coach sera alors à même de guider son client et de l’accompagner dans son cheminement.

3. Adéquation avec le coach : Le coaching étant d’abord un partenariat et une relation d’aide, il est important de « magasiner » son coach pour que la démarche soit un succès. Ils diffèrent en effet les uns des autres quant à leur(s) spécialité(s), leur formation, leur niveau de compétence, la technique et les outils qu’ils utilisent, les tarifs qu’ils demandent ou encore leur personnalité. Chacun de ces aspects est à considérer lors du choix d’un coach.

En résumé

Le coaching est un outil formidable pour les organisations. Bien utilisé, il peut faire la différence et bonifier les compétences des gestionnaires. Toutefois, les bénéfices vont au-delà de la seule entreprise. Le coaché en ressent les effets jusque dans sa vie personnelle : par exemple, le coaching a une influence positive sur l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle dans 67% des cas, ce qui est logique puisque les deux sont de plus en plus des vases communicants. C’est donc une solution aux multiples avantages que l’on gagne à considérer – tant l’entreprise que le dirigeant en sortiront grandis.